ma nouvelle vie de violoncelliste
- Marinet
- Messages :157
- Enregistré le :sam. déc. 09, 2006 6:37 pm
- Localisation :Montréal - Québec
Je suis pianiste professionnelle, accompagnatrice auprès des chanteurs et professeure de piano depuis 18 ans. Je suis née en France mais vis au Québec depuis trois ans.
La quarantaine tout juste entamée, je m'apprête à réaliser un nouveau départ dans ma vie de musicienne : j'apprends le violoncelle !
Il semble que d'avoir beaucoup travaillé avec des violoncellistes, élèves et professeurs, dans ma vie de pianiste m'a donné une longueur d'avance sur de vrais débutants. Un peu de mimétisme sans doute... J'ai trouvé (au dire de mes amis violoncellistes) ma position très naturellement (ma modestie dût-elle en prendre un coup).
Et puis, j'avoue que mon bagage de musicienne facilite beaucoup les choses (pas de soucis de lecture, de compréhension des intervalles, des tonalités, bonne connaissance de physiologie...). Je n'ai qu'à apprendre la "mécanique" de l'instrument.
Patiemment, je fais mes exercices quotidiens, mes gammes, comme une élève disciplinée, en première position, et je passerais des heures à explorer toutes les possibilités de l'archet à commencer par des sons filés les plus jôôôlis possibles ! Lorsque je m'y mets, je n'arrive plus à m'arrêter !
En fait, pour dire la vérité, ça ne fait pas une semaine que j'ai commencé et je suis très surprise de la vitesse à laquelle les choses se placent.... Faut dire que cela va sûrement avec le temps que je passe dessus (que je ne compte pas) !
Peut-être cela va-t-il se calmer lorsque les premières difficultés se présenteront. On verra... Mais je suis très optimiste, car je trouve dans le son du violoncelle un paramètre que le piano n'a pas : la durée. Et cela est très motivant, séduisant, fascinant. Je vais pouvoir "chanter" avec mon violoncelle !
Vraiment, j'ai bien hâte d'en maîtriser un peu plus.
Pour l'heure, je pratique sur un violoncelle de location (un chinois, neuf)... Dans trois mois, une de mes amies (qui m'encourage beaucoup) me prêtera le sien, un bel instrument que peut-être je lui achèterai par la suite (si j'arrive à rassembler les 3000 $ en question).
Toute nouvelle sur le site, j'y ai puisé beaucoup d'informations pour éviter les écueils des premiers pas. Merci à tous les membres qui prennent le temps de partager leur expérience.
Au plaisir de continuer à vous lire.
La quarantaine tout juste entamée, je m'apprête à réaliser un nouveau départ dans ma vie de musicienne : j'apprends le violoncelle !
Il semble que d'avoir beaucoup travaillé avec des violoncellistes, élèves et professeurs, dans ma vie de pianiste m'a donné une longueur d'avance sur de vrais débutants. Un peu de mimétisme sans doute... J'ai trouvé (au dire de mes amis violoncellistes) ma position très naturellement (ma modestie dût-elle en prendre un coup).
Et puis, j'avoue que mon bagage de musicienne facilite beaucoup les choses (pas de soucis de lecture, de compréhension des intervalles, des tonalités, bonne connaissance de physiologie...). Je n'ai qu'à apprendre la "mécanique" de l'instrument.
Patiemment, je fais mes exercices quotidiens, mes gammes, comme une élève disciplinée, en première position, et je passerais des heures à explorer toutes les possibilités de l'archet à commencer par des sons filés les plus jôôôlis possibles ! Lorsque je m'y mets, je n'arrive plus à m'arrêter !
En fait, pour dire la vérité, ça ne fait pas une semaine que j'ai commencé et je suis très surprise de la vitesse à laquelle les choses se placent.... Faut dire que cela va sûrement avec le temps que je passe dessus (que je ne compte pas) !
Peut-être cela va-t-il se calmer lorsque les premières difficultés se présenteront. On verra... Mais je suis très optimiste, car je trouve dans le son du violoncelle un paramètre que le piano n'a pas : la durée. Et cela est très motivant, séduisant, fascinant. Je vais pouvoir "chanter" avec mon violoncelle !
Vraiment, j'ai bien hâte d'en maîtriser un peu plus.
Pour l'heure, je pratique sur un violoncelle de location (un chinois, neuf)... Dans trois mois, une de mes amies (qui m'encourage beaucoup) me prêtera le sien, un bel instrument que peut-être je lui achèterai par la suite (si j'arrive à rassembler les 3000 $ en question).
Toute nouvelle sur le site, j'y ai puisé beaucoup d'informations pour éviter les écueils des premiers pas. Merci à tous les membres qui prennent le temps de partager leur expérience.
Au plaisir de continuer à vous lire.
Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.
-
- Messages :575
- Enregistré le :ven. déc. 08, 2006 3:05 pm
- Localisation :Grenoble
Re: marinet
Désolée : une erreur de frappe et c'est parti tout seul : je ne voulais absolument pas citer la totalité du message de marinet.
C'est incroyable : je me retrouve presque à 100% dans son message !! : sauf que je suis peut-être un peu plus réaliste sur les difficultés inhérentes aux instruments à cordes...
Je me présente donc en tant que toute nouvelle inscrite sur ce forum : je fais désormais partie des quadras (depuis la semaine dernière, sniff ...) je suis également pianiste. Cela faisait 20 ans que je rêvais d'apprendre le violoncelle (instrument , qui, avec le piano, me parle le plus).
Ayant joué en orchestre en tant que pianiste, la frustration devenait de plus en plus grande, de ne pouvoir vivre plus souvent de grandes émotions collectives ... A l'aube de mes 40 ans, je me disais souvent que j'avais raté qqchose ... et puis grande décision , il y a presque 3 mois, je loue un violoncelle et trouve une super prof, ( cathcello pour ne pas la nommer ) et depuis, c'est un émerveillement sans cesse renouvelé ! je n'arrive pas encore à le croire ! : et oui ! pouvoir entretenir un son , le faire chanter , c'est un bonheur inouï , faire corps avec son instrument , c'est encore plus fusionnel qu'avec le piano ! Désormais, c'est une véritable drogue : j'en ai besoin !! j'essaie de travailler au moins 1 heure par jour et viens de terminer la méthode "cello jogger". je sais que le travail en orchestre amateur est encore loin, mais je suis "motivée"!
Ce violoncelle, j'en ai tellement rêvé, que parfois, j'ai l'impression d'en avoir joué dans une vie antérieure !, et que certains gestes me sont naturellement familiers; Souvent aussi , le manque de justesse et les sons parfois aigres ou métalliques me rappellent à l'ordre !!. Non, l'apprentissage n'est pas un long fleuve tranquille, mais les conseils judicieux de ma prof et de vous tous me redonnent confiance ; Et puis je viens de recevoir en cadeau un beau violoncelle chinois qui sonne bien, alors, la vie est belle ! Encore un grand merci à tous !
C'est incroyable : je me retrouve presque à 100% dans son message !! : sauf que je suis peut-être un peu plus réaliste sur les difficultés inhérentes aux instruments à cordes...
Je me présente donc en tant que toute nouvelle inscrite sur ce forum : je fais désormais partie des quadras (depuis la semaine dernière, sniff ...) je suis également pianiste. Cela faisait 20 ans que je rêvais d'apprendre le violoncelle (instrument , qui, avec le piano, me parle le plus).
Ayant joué en orchestre en tant que pianiste, la frustration devenait de plus en plus grande, de ne pouvoir vivre plus souvent de grandes émotions collectives ... A l'aube de mes 40 ans, je me disais souvent que j'avais raté qqchose ... et puis grande décision , il y a presque 3 mois, je loue un violoncelle et trouve une super prof, ( cathcello pour ne pas la nommer ) et depuis, c'est un émerveillement sans cesse renouvelé ! je n'arrive pas encore à le croire ! : et oui ! pouvoir entretenir un son , le faire chanter , c'est un bonheur inouï , faire corps avec son instrument , c'est encore plus fusionnel qu'avec le piano ! Désormais, c'est une véritable drogue : j'en ai besoin !! j'essaie de travailler au moins 1 heure par jour et viens de terminer la méthode "cello jogger". je sais que le travail en orchestre amateur est encore loin, mais je suis "motivée"!
Ce violoncelle, j'en ai tellement rêvé, que parfois, j'ai l'impression d'en avoir joué dans une vie antérieure !, et que certains gestes me sont naturellement familiers; Souvent aussi , le manque de justesse et les sons parfois aigres ou métalliques me rappellent à l'ordre !!. Non, l'apprentissage n'est pas un long fleuve tranquille, mais les conseils judicieux de ma prof et de vous tous me redonnent confiance ; Et puis je viens de recevoir en cadeau un beau violoncelle chinois qui sonne bien, alors, la vie est belle ! Encore un grand merci à tous !
- cellipiani
- Messages :415
- Enregistré le :ven. nov. 10, 2006 10:04 pm
- Localisation :Au bout du monde...
- Contact :
-
- Messages :5433
- Enregistré le :jeu. mars 10, 2005 3:18 pm
- Marinet
- Messages :157
- Enregistré le :sam. déc. 09, 2006 6:37 pm
- Localisation :Montréal - Québec
Merci à vous tous pour les petits mots de bienvenue.
Moi aussi, j'ai toujours dit (en tout cas depuis de nombreuses années) que si je n'avais pas choisi le piano, j'aurais choisi le violoncelle.
Ce désir aurait pu ne rester qu'un rêve... Ne supportant pas de voir les gens autour de moi accumuler des regrets, je n'ai pas voulu en avoir : il était temps que je passe à l'acte.
Pour répondre à isabelle R, dont je suis ravie de partager un parcours effectivement très proche, il me semble être aussi réaliste concernant les difficultés inhérentes au violoncelle (et aux cordes de manière générale). Mais j'ai confiance en mon acharnement et ma ténacité pour dépasser les obstacles et escalader les montagnes.
Moi aussi j'entends parfois les sons qui grincent, qui couinent, le manque de justesse qui persiste... mais je sens aussi une amélioration de jour en jour qui me laisse entendre que je me rapproche de mon but.
Je sais aussi que l'apprentissage d'un instrument est un parcours du combattant qui se charge bien de nous rendre l'humilité lorsque l'on croit la bataille gagnée.
En ce moment, je n'arrive pas à lâcher mon violoncelle avant d'avoir gagné une petite victoire, LA victoire du jour : un jour = un objectif = une victoire !
Des petits objectifs réalisables, c'est pour moi une des clés du progrès. (Là, c'est la prof qui parle !)
Petit à petit, l'oiseau fait son nid...
Moi aussi, j'ai toujours dit (en tout cas depuis de nombreuses années) que si je n'avais pas choisi le piano, j'aurais choisi le violoncelle.
Ce désir aurait pu ne rester qu'un rêve... Ne supportant pas de voir les gens autour de moi accumuler des regrets, je n'ai pas voulu en avoir : il était temps que je passe à l'acte.
Pour répondre à isabelle R, dont je suis ravie de partager un parcours effectivement très proche, il me semble être aussi réaliste concernant les difficultés inhérentes au violoncelle (et aux cordes de manière générale). Mais j'ai confiance en mon acharnement et ma ténacité pour dépasser les obstacles et escalader les montagnes.
Moi aussi j'entends parfois les sons qui grincent, qui couinent, le manque de justesse qui persiste... mais je sens aussi une amélioration de jour en jour qui me laisse entendre que je me rapproche de mon but.
Je sais aussi que l'apprentissage d'un instrument est un parcours du combattant qui se charge bien de nous rendre l'humilité lorsque l'on croit la bataille gagnée.
En ce moment, je n'arrive pas à lâcher mon violoncelle avant d'avoir gagné une petite victoire, LA victoire du jour : un jour = un objectif = une victoire !
Des petits objectifs réalisables, c'est pour moi une des clés du progrès. (Là, c'est la prof qui parle !)
Petit à petit, l'oiseau fait son nid...
Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.
-
- Messages :575
- Enregistré le :ven. déc. 08, 2006 3:05 pm
- Localisation :Grenoble
Re : madame irma
Bonjour à madame irma, dont je lis les messages depuis qq temps déjà ! :
Non, puisque nous nous sommes connues juste avant de connaître ce forum ; c'est même plutôt sympathique !
Non, puisque nous nous sommes connues juste avant de connaître ce forum ; c'est même plutôt sympathique !
-
- Messages :575
- Enregistré le :ven. déc. 08, 2006 3:05 pm
- Localisation :Grenoble
Re : marinet
chère marinet,
Dommage que tu habites si loin : on aurait pu progresser ensemble ! mais avec ce forum, on se sent déjà moins isolées ! J'ai déjà repéré 2 cellistes sur Grenoble ! . Bonne chance !
Dommage que tu habites si loin : on aurait pu progresser ensemble ! mais avec ce forum, on se sent déjà moins isolées ! J'ai déjà repéré 2 cellistes sur Grenoble ! . Bonne chance !
- lolec
- Messages :2829
- Enregistré le :mer. juil. 26, 2006 8:52 pm
- Localisation :lot et garonne monflanquin
- Contact :
Re: marinet
[quote="isabelle R"] ... A l'aube de mes 40 ans, je me disais souvent que j'avais raté qqchose ... et puis grande décision , il y a presque 3 mois, je loue un violoncelle et trouve une super prof, ( cathcello pour ne pas la nommer ) et depuis, c'est un émerveillement sans cesse renouvelé ! quote]
décidement la quarantaine est un virage ou quoi!!!moi aussi apres une dizaine d'année à la sculpture et un peu de basse electrique j'ai decidé de me mettre au cello depuis juillet je regrette de n'avoir qu'un tous petit niveau solfége qui m'handicape dans ma progression 1er position 4éme extension 1/2 position j'en suis au prelude de la premier suite de JSB classique du vivaldi et saint säens entre autre plus les exercices du feuillard soit environs 2 à 3h par jours les grands jours et 8à10H le week end bonne continuation et bon courage!!
décidement la quarantaine est un virage ou quoi!!!moi aussi apres une dizaine d'année à la sculpture et un peu de basse electrique j'ai decidé de me mettre au cello depuis juillet je regrette de n'avoir qu'un tous petit niveau solfége qui m'handicape dans ma progression 1er position 4éme extension 1/2 position j'en suis au prelude de la premier suite de JSB classique du vivaldi et saint säens entre autre plus les exercices du feuillard soit environs 2 à 3h par jours les grands jours et 8à10H le week end bonne continuation et bon courage!!
- Marinet
- Messages :157
- Enregistré le :sam. déc. 09, 2006 6:37 pm
- Localisation :Montréal - Québec
Je vois que je ne suis pas la seule acharnée ! Moi aussi je passe en ce moment deux à trois heures accrochée à mon violoncelle, et ne parviens à m'en détacher qu'après épuisement ! C'est grave docteur ?
Mais rassurez-vous, je ne me fais pas mal. J'ai juste le bout des doigts un peu endolori à cause d'un travail acharné sur la corde de la (moi, je l'aime bien la corde de la !) et les premiers pas dans les démanchés. Oui oui, je sais, c'est audacieux après une semaine de violoncelle, mais je trouve que je m'en sors assez bien.
Je suis à la recherche d'un bon prof qui puisse répondre à toutes mes questions, mais là, je peux vous dire que c'est dur à trouver par chez nous. (Rive sud de Montréal)
Enfin, je persévère dans ma recherche. Je vais bien finir par trouver !
Mais rassurez-vous, je ne me fais pas mal. J'ai juste le bout des doigts un peu endolori à cause d'un travail acharné sur la corde de la (moi, je l'aime bien la corde de la !) et les premiers pas dans les démanchés. Oui oui, je sais, c'est audacieux après une semaine de violoncelle, mais je trouve que je m'en sors assez bien.
Je suis à la recherche d'un bon prof qui puisse répondre à toutes mes questions, mais là, je peux vous dire que c'est dur à trouver par chez nous. (Rive sud de Montréal)
Enfin, je persévère dans ma recherche. Je vais bien finir par trouver !
Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.
- lolec
- Messages :2829
- Enregistré le :mer. juil. 26, 2006 8:52 pm
- Localisation :lot et garonne monflanquin
- Contact :
c'est vraiment indispensable de passer beaucoup de temps avec son prof pour qu'il puisse sentir ce dont tu as besoin.surtout au début c'est là que l'on prend très vite les mauvaises habitudes!!tenu de l'archet posture pour jouer position des bras des mains etc.....tout est important car pour avoir un joli son il y as plein de facteurs qui rentrent en ligne de compte!! en plus on peut y mettre pleins de nuances aussi en fonction de son jeux. le violoncelle est vraiment un instrument magique.
- lolec
- Messages :2829
- Enregistré le :mer. juil. 26, 2006 8:52 pm
- Localisation :lot et garonne monflanquin
- Contact :
- Marinet
- Messages :157
- Enregistré le :sam. déc. 09, 2006 6:37 pm
- Localisation :Montréal - Québec
J'ai trouvé une super prof !!! En fait, c'est celle qu'une de mes amies violoncelliste m'a conseillée, et dont elle m'a dit tellement de bien que je ne me voyais pas aller voir quelqu'un d'autre. Mais j'ai dû faire tout un parcours, digne d'un vrai jeu de piste, pour retrouver sa trace, car elle a déménagé, a quitté l'école où elle donnait des cours... Mais quand on est motivé, on ne ménage pas ses recherches.
Sachez que si vous avez perdu la trace d'un violoncelliste (même chose pour tous les instrumentistes à cordes) vous serez sûr de la retrouver en consultant son luthier ! On revient toujours chez son luthier ! (C'est pas comme les pianistes et leur accordeur - j'en sais quelque chose!).
Pour ce qui est de mon apprentissage de (fausse) débutante, j'ai constaté avec bonheur et une certaine évidence que les principes de base à ne pas oublier sont très proches de ceux employés au piano : voûte de la main gauche, alignement avant-bras/main/doigts, port du bras dans l'espace avec utilisation des muscles du dos et de l'omoplate comme point de levier... c'est un peu technique (aride) comme description mais c'est seulement de la physiologie, appliquée à l'instrument. Que l'on joue du piano ou du violoncelle, on joue avec le même instrument : son propre corps. Alors, je suis persuadée que lorsque l'on connaît bien son corps, que l'on a un bon schéma corporel et en plus l'expérience d'un autre instrument, qui plus est à haut niveau, les premiers échelons dans un nouvel instrument se gravissent très rapidement.
Voilà. C'était ma réflexion du jour. Un dimanche matin...
Bonne fin de journée à tous !
Sachez que si vous avez perdu la trace d'un violoncelliste (même chose pour tous les instrumentistes à cordes) vous serez sûr de la retrouver en consultant son luthier ! On revient toujours chez son luthier ! (C'est pas comme les pianistes et leur accordeur - j'en sais quelque chose!).
Pour ce qui est de mon apprentissage de (fausse) débutante, j'ai constaté avec bonheur et une certaine évidence que les principes de base à ne pas oublier sont très proches de ceux employés au piano : voûte de la main gauche, alignement avant-bras/main/doigts, port du bras dans l'espace avec utilisation des muscles du dos et de l'omoplate comme point de levier... c'est un peu technique (aride) comme description mais c'est seulement de la physiologie, appliquée à l'instrument. Que l'on joue du piano ou du violoncelle, on joue avec le même instrument : son propre corps. Alors, je suis persuadée que lorsque l'on connaît bien son corps, que l'on a un bon schéma corporel et en plus l'expérience d'un autre instrument, qui plus est à haut niveau, les premiers échelons dans un nouvel instrument se gravissent très rapidement.
Voilà. C'était ma réflexion du jour. Un dimanche matin...
Bonne fin de journée à tous !
Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.
- Marinet
- Messages :157
- Enregistré le :sam. déc. 09, 2006 6:37 pm
- Localisation :Montréal - Québec
Pour faire écho à quelques messages reçus en privé de membres du forum qui s'inquiétaient de mon devenir de néo-celliste, voici quelques nouvelles !
Depuis mon dernier message, j'ai bien dû passer en moyenne deux heures par jour sur mon instrument, à travailler comme une acharnée, pour installer les premières bases, en pratiquant sérieusement et de manière structurée. J'ai commencé au tout début à pratiquer avec Strickly String, puis Suzuki I, et la méthode Feuillard (avec exercices et petits morceaux). Rapidement, je me suis lancée dans le premier volume d'études de Feuillard.
Au bout d'un mois, j'ai rencontré mon professeur. Elle a été un peu surprise de voir que les choses allaient si vite et que mes débuts en autodidacte avaient été si concluants. C'était très encourageant.
Je suis repartie avec de nouvelles pistes de travail, notammant pour développer une grande et belle sonorité, ample et généreuse. Elle m'a aussi donné son aval pour continuer d'explorer de nouvelles notions : extensions, positions, nouveaux coups d'archet...
Trois semaines après : deuxième cours. En explorant la puissance de mon instrument, je commençais à m'éloigner un peu du droit chemin... Ma prof a reprécisé quelques notions concernant la position. À vouloir trop bien faire parfois, on en fait trop.
Elle a également ajouté quelques consignes concernant les extensions que j'essaye de mettre en pratique depuis.
Depuis, j'ai passé ma semaine à consolider ma 1ère position tout en commençant à explorer la 4e.
Je pratique mes positions avec Feuillard, mais aussi avec Positions pieces for cello de Rick Mooney, que je trouve très agréable, ludique et super efficace.
Mais je sens qu'il est nécessaire de faire une petite pause après un départ aussi fulgurant, de réviser un peu tous les aquis depuis le début, histoire de renforcer un peu les fondations avant de continuer à bâtir par-dessus. C'est ce que je fais depuis le dernier cours. Autrement dit : je me calme !
En ce qui concerne l'instrument lui-même, j'avais commencé par louer un chinois chez un vieux luthier de campagne, en contreplaqué (le violoncelle, pas le luthier!). Une amie violoncelliste m'avait bien proposé de me prêter le sien de très bonne qualité. (Elle en a deux et ne peut presque plus jouer à cause d'une arthrite ravageuse.) Je le trouvais bien trop beau pour moi.
Mais lorsque mon amie a vu mon chinois de bazar, elle a eu tellement pitié de moi qu'elle m'a presque obligée à emporter son violoncelle. Depuis je pratique dessus tous les jours (sauf ces jours-ci où je fais une pause à cause d'une mauvaise grippe).
Je songe à m'acheter un instrument "à moi" dans les prochains mois. J'attends quelques semaines avant d'être assez à l'aise pour magasiner chez les luthiers de Montréal et comparer avec le violoncelle sur lequel je pratique actuellement. En progressant, j'augmente aussi mon niveau d'exigence...
En attendant, j'ai changé une corde sur le violoncelle de mon amie et m'apprête à changer les autres. Je m'habitue à lui et apprécie de plus en plus sa sonorité (je fais des progrès aussi, il faut dire). Il se pourrait que je finisse par le choisir, lui, même s'il est un peu plus cher (3000 $can) que le budget que je m'étais fixé. À jouer sur de beaux instruments, on finit par devenir difficile.
Le violoncelle que j'avais loué est resté dans un coin, les cordes se sont usées toutes seules ! Il est tout désacordé et je n'ose même plus retendre les cordes de peur qu'il y en ait une qui me pète à la figure ! Je vais devoir le rendre bientôt, sans états d'âme. Mais je vais garder l'archet qui allait avec, ordinaire mais suffisant pour le moment.
Voilà donc, pour ces quelques nouvelles.
Ma prof me voit déjà autonome et n'ayant plus besoin de ses conseils... Moi, je sens bien qu'elle m'est d'un grand secours, qu'elle est pour moi un garde-fou indispensable pour m'orienter dans mes explorations de violoncelliste.
J'espère à terme pouvoir faire partie d'un petit ensemble amateur de la région. Je commence à m'informer.
À suivre...
Depuis mon dernier message, j'ai bien dû passer en moyenne deux heures par jour sur mon instrument, à travailler comme une acharnée, pour installer les premières bases, en pratiquant sérieusement et de manière structurée. J'ai commencé au tout début à pratiquer avec Strickly String, puis Suzuki I, et la méthode Feuillard (avec exercices et petits morceaux). Rapidement, je me suis lancée dans le premier volume d'études de Feuillard.
Au bout d'un mois, j'ai rencontré mon professeur. Elle a été un peu surprise de voir que les choses allaient si vite et que mes débuts en autodidacte avaient été si concluants. C'était très encourageant.
Je suis repartie avec de nouvelles pistes de travail, notammant pour développer une grande et belle sonorité, ample et généreuse. Elle m'a aussi donné son aval pour continuer d'explorer de nouvelles notions : extensions, positions, nouveaux coups d'archet...
Trois semaines après : deuxième cours. En explorant la puissance de mon instrument, je commençais à m'éloigner un peu du droit chemin... Ma prof a reprécisé quelques notions concernant la position. À vouloir trop bien faire parfois, on en fait trop.
Elle a également ajouté quelques consignes concernant les extensions que j'essaye de mettre en pratique depuis.
Depuis, j'ai passé ma semaine à consolider ma 1ère position tout en commençant à explorer la 4e.
Je pratique mes positions avec Feuillard, mais aussi avec Positions pieces for cello de Rick Mooney, que je trouve très agréable, ludique et super efficace.
Mais je sens qu'il est nécessaire de faire une petite pause après un départ aussi fulgurant, de réviser un peu tous les aquis depuis le début, histoire de renforcer un peu les fondations avant de continuer à bâtir par-dessus. C'est ce que je fais depuis le dernier cours. Autrement dit : je me calme !
En ce qui concerne l'instrument lui-même, j'avais commencé par louer un chinois chez un vieux luthier de campagne, en contreplaqué (le violoncelle, pas le luthier!). Une amie violoncelliste m'avait bien proposé de me prêter le sien de très bonne qualité. (Elle en a deux et ne peut presque plus jouer à cause d'une arthrite ravageuse.) Je le trouvais bien trop beau pour moi.
Mais lorsque mon amie a vu mon chinois de bazar, elle a eu tellement pitié de moi qu'elle m'a presque obligée à emporter son violoncelle. Depuis je pratique dessus tous les jours (sauf ces jours-ci où je fais une pause à cause d'une mauvaise grippe).
Je songe à m'acheter un instrument "à moi" dans les prochains mois. J'attends quelques semaines avant d'être assez à l'aise pour magasiner chez les luthiers de Montréal et comparer avec le violoncelle sur lequel je pratique actuellement. En progressant, j'augmente aussi mon niveau d'exigence...
En attendant, j'ai changé une corde sur le violoncelle de mon amie et m'apprête à changer les autres. Je m'habitue à lui et apprécie de plus en plus sa sonorité (je fais des progrès aussi, il faut dire). Il se pourrait que je finisse par le choisir, lui, même s'il est un peu plus cher (3000 $can) que le budget que je m'étais fixé. À jouer sur de beaux instruments, on finit par devenir difficile.
Le violoncelle que j'avais loué est resté dans un coin, les cordes se sont usées toutes seules ! Il est tout désacordé et je n'ose même plus retendre les cordes de peur qu'il y en ait une qui me pète à la figure ! Je vais devoir le rendre bientôt, sans états d'âme. Mais je vais garder l'archet qui allait avec, ordinaire mais suffisant pour le moment.
Voilà donc, pour ces quelques nouvelles.
Ma prof me voit déjà autonome et n'ayant plus besoin de ses conseils... Moi, je sens bien qu'elle m'est d'un grand secours, qu'elle est pour moi un garde-fou indispensable pour m'orienter dans mes explorations de violoncelliste.
J'espère à terme pouvoir faire partie d'un petit ensemble amateur de la région. Je commence à m'informer.
À suivre...
Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui.