la preuve que si; on dit: je ne sais pas en langage écrit!Cath78 a écrit :Moi, je sais pas utiliser les raccourcis
Recherche d'un nouveau cello : demande de conseils
- JBap
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- Emiliane
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Ca s'travaille
Avec un peu d'entraînement, on ne tombe plus entre les touches
Là, tu as un peu trop abrégé à mon gout, j'ai eu du mal à lire :
""c pr ça qu'il m'est bcp plus facile d'écrire c que c'est, ou g au lieu de j'ai""
Avec un peu d'entraînement, on ne tombe plus entre les touches
Là, tu as un peu trop abrégé à mon gout, j'ai eu du mal à lire :
""c pr ça qu'il m'est bcp plus facile d'écrire c que c'est, ou g au lieu de j'ai""
@+ Emiliane
"Soyez vilain ou soyez beau, pour la santé, c'est kif-kif bourricot."
Alphonse Allais
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- masha
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- cellipiani
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je viens de tomber sur le sujet ou plutôt hors-sujet...
Ma soeur et moi nous en parlions l'autre jour, elle, elle écrit beaucoup en raccourci, moi non. Sans penser non plus à une "défiguration/déformation de notre chère langue". Je lisais ce matin un ouvrage de "littérature jeunesse"que j'avais emprunté à une amie, pour passer le temps en étude(ça doit faire 2 ans que je n'ais pas touché un livre de ce genre, mais bref...), et je remarquai qu'il ne se passait pas une page sans qu'il n'y ait un "je sais pas", "tu viens avec", "il se peut que tu ais", vois "que tu est"(faute de frappe, de verbe ou de temps ?). ou faute d'orthographe
J'ai préféré fermer le bouquin et m'user à traverser le collège pour aller au CDI chercher Madame Bovary. (d'ailleurs, un certain portrait de Clara Schumann me fait penser à Mme Bovary...)
Ah oui, dans les BD aussi (les Blagues de Toto, c'est grave)...
Et comment ça, on veut que les enfants écrivent bien?
Ma soeur et moi nous en parlions l'autre jour, elle, elle écrit beaucoup en raccourci, moi non. Sans penser non plus à une "défiguration/déformation de notre chère langue". Je lisais ce matin un ouvrage de "littérature jeunesse"que j'avais emprunté à une amie, pour passer le temps en étude(ça doit faire 2 ans que je n'ais pas touché un livre de ce genre, mais bref...), et je remarquai qu'il ne se passait pas une page sans qu'il n'y ait un "je sais pas", "tu viens avec", "il se peut que tu ais", vois "que tu est"(faute de frappe, de verbe ou de temps ?). ou faute d'orthographe
J'ai préféré fermer le bouquin et m'user à traverser le collège pour aller au CDI chercher Madame Bovary. (d'ailleurs, un certain portrait de Clara Schumann me fait penser à Mme Bovary...)
Ah oui, dans les BD aussi (les Blagues de Toto, c'est grave)...
Et comment ça, on veut que les enfants écrivent bien?
"Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton." Gaston BACHELARD.
- cellipiani
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Oui...pourquoi pas...Personnellement, je n'ais pas de conseil à te donner, mais sûrement les pros du forum...
Tu peux aussi utiliser l'option "rechercher", il y a déja plein de posts sur le choix d'un violoncelle.
Je m'efface maintenant pour laisser la place aux grands...
Et pour revenir un peu au hors-sujet , je voulais juste partager avec vous une de mes trouvailles...Malheuresement anonyme ce texte.
Voila :
"Lettre à Er sur l'ortograf
J'ai tardé pour répondre à ton courriel.
Guère de conseils à te donner, ni cure à te recommander, ni surtout -et je te rejoins -psychothérapie à commencer.
Je ne puis que te dire que celles et ceux qui ne sont pas trop irrespectueux des règles de l'orthographe sont celles et ceux qui ont sans doute mémorisé des formes, des agencements de lettres et de mots, retenu des ajustements entre mots, phrases et paragraphes. Et que dans toute cette maîtrise, il y a une grande part de JEU, de curiosité pour le fonctionnement de la langue.
Si ce n'est que soumission à des règles, c'est une connerie ; l'avancée de la langue n'a que faire des serviles et autres forcenés d'une pureté qui, à l'origine, n'a été que la nécessité technique de définir un ensemble de pratiques communes par les imprimeurs et typographes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
Seulement voilà que les grammairiens et de piètres pédagogues se sont arrogés les droits de correction que l'on sait et que l'on subit. Que les pouvoirs royaux, républicains, universitaires y ont trouvé un excellent moyen d'exercer un contrôle et de sélectionner les bons serfs. Que l'ordre règne dans les mots pour qu'il règne dans les têtes !
Alors, il faut te dire dans ton for intérieur que cette langue c'est aussi la part socialisée de ton être intime qu'on nomme "PAROLE", ta parole... Tu décides de la façon dont tu souhaites la présenter à l'autre !
Je n'ai jamais compris, moi qui suis un pas trop mauvais en orthographe - il m'arrive de faire quelques erreurs - pourquoi les instances politiques qui ont tenté une réforme de l'orthographe en 1989 ont reculé devant les objurgations de ces dits puristes aussi mal torchés qu'un cul de nouveau-né....et pas plus chastes que mes pratiques amoureuses, ne maintenant que d’infimes simplifications.
C'est vrai que même chez les tout-bons (ou tous bons ?), il leur faut souvent consulter dictionnaires, grammaires et livres de "bon" (!) usage.
Et qu'il y a parfois plaisir à ces manipulations...
Cendrars, un des grands du XXe siècle avouait ne pouvoir écrire une page sans aller consulter dictionnaire ou grammaire.
Courage et joue, Ami !"
Tu peux aussi utiliser l'option "rechercher", il y a déja plein de posts sur le choix d'un violoncelle.
Je m'efface maintenant pour laisser la place aux grands...
Et pour revenir un peu au hors-sujet , je voulais juste partager avec vous une de mes trouvailles...Malheuresement anonyme ce texte.
Voila :
"Lettre à Er sur l'ortograf
J'ai tardé pour répondre à ton courriel.
Guère de conseils à te donner, ni cure à te recommander, ni surtout -et je te rejoins -psychothérapie à commencer.
Je ne puis que te dire que celles et ceux qui ne sont pas trop irrespectueux des règles de l'orthographe sont celles et ceux qui ont sans doute mémorisé des formes, des agencements de lettres et de mots, retenu des ajustements entre mots, phrases et paragraphes. Et que dans toute cette maîtrise, il y a une grande part de JEU, de curiosité pour le fonctionnement de la langue.
Si ce n'est que soumission à des règles, c'est une connerie ; l'avancée de la langue n'a que faire des serviles et autres forcenés d'une pureté qui, à l'origine, n'a été que la nécessité technique de définir un ensemble de pratiques communes par les imprimeurs et typographes des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.
Seulement voilà que les grammairiens et de piètres pédagogues se sont arrogés les droits de correction que l'on sait et que l'on subit. Que les pouvoirs royaux, républicains, universitaires y ont trouvé un excellent moyen d'exercer un contrôle et de sélectionner les bons serfs. Que l'ordre règne dans les mots pour qu'il règne dans les têtes !
Alors, il faut te dire dans ton for intérieur que cette langue c'est aussi la part socialisée de ton être intime qu'on nomme "PAROLE", ta parole... Tu décides de la façon dont tu souhaites la présenter à l'autre !
Je n'ai jamais compris, moi qui suis un pas trop mauvais en orthographe - il m'arrive de faire quelques erreurs - pourquoi les instances politiques qui ont tenté une réforme de l'orthographe en 1989 ont reculé devant les objurgations de ces dits puristes aussi mal torchés qu'un cul de nouveau-né....et pas plus chastes que mes pratiques amoureuses, ne maintenant que d’infimes simplifications.
C'est vrai que même chez les tout-bons (ou tous bons ?), il leur faut souvent consulter dictionnaires, grammaires et livres de "bon" (!) usage.
Et qu'il y a parfois plaisir à ces manipulations...
Cendrars, un des grands du XXe siècle avouait ne pouvoir écrire une page sans aller consulter dictionnaire ou grammaire.
Courage et joue, Ami !"
"Imaginer, c'est hausser le réel d'un ton." Gaston BACHELARD.