New frontier

[drougaya]

Voici l'extrait d'une (vieille) interview de S. Wieder-Atherton :

"J'étais captivée [...] par cette unité qui vous pousse à devenir l'instrument même que vous pratiquez, à l'instar d'un maître zen buvant du thé et qui efface la limite entre sa main et la tasse…" (Télérama n°2677 - 2 mai 2001 )

Votre avis.. ? Vous le ressentez aussi ?
Moi, j'suis bien d'accord...

[Madame Irma]

Il manque l'option "non" tout court, parce que moi, j'ai compris de quoi tu causes, étant suprêmement intelligente, mais non quand même

[faidwen]

J'ai plus la sensation que l'objet, qui me permet de pratiquer un art, devient une partie de moi-même , que l'inverse (moi devenant l'objet)mais ça reste proche.

[cel47]

ça me fait penser à ce que me dit ma prof : entoure ton violoncelle il faut que tu ne fasse qu'un avec lui .

Par contre je ne peut rien mettre pour le moment....Mais j'y travaille

[drougaya]

à Madame Irma :

[Emiliane]

Il manque l'option "non" tout court, parce que moi, j'ai compris de quoi tu causes, étant suprêmement intelligente, mais non quand même

+1

[drougaya]

Oui bon, je ne peux pas changer les termes du sondage...

[LaCordeSensible]

Je trouve très intéressante cette réflexion de Sonia mais, n'ai pas encore un niveau me permettant d'y accéder (y accéderai-je jamais ? ) même si je l'ai parfois ressenti.
C'est une question de conscience du geste et de spiritualité, un état de conscience.
J'ai souvent vécu cela dans la pratique du dessin. Des moment fabuleux ou la matière, le dessin, le sujet, le geste, la feuille ne font plus qu'un. Je ne dessinais parfois que pour atteindre cet état. Un juste équilibre dans l'univers.