Mais, pourquoi vouloir absolument expliquer la musique aux enfants ? La découverte par l'écoute, l'émotion pure c'est à mon sens la meilleure recette du début d'une histoire d'amour avec la musique ! Après on peut stimuler la réflexion. N'est-ce-pas génial de voir des gamin les yeux écarquillés, la bouche ouverte se laisser captiver par la musique. Proposer la musique juste pour le plaisir de donner et de recevoir, c'est une ligne de programmation.Djip a écrit :Les enfants ne savent pas comment se positionner par rapport à l'offre culturelle, car ils n'ont pas forcément toutes les clés pour établir un raisonnement et adopter une ligne de pensée. La question primordiale est: pourquoi y-a-t-il de la musique, pourquoi les gens en jouent, etc... (...)Pour parler de formation, dans les conservatoires c'est assez désastreux également. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, mais apprendre à enfiler des notes sans comprendre ce que l'on fait n'est pas le meilleur moyen de s'épanouir.
ça alors... et moi qui pensait tout le contraire, enfin un programmateur improvise ?terminator2+ a écrit :le problème de la programmation c'est aussi le problème des programmateurs. On est souvent confronté à des personnes qui dirigent festivals ou saisons de concerts avec peu de connaissances musicales ou du milieu musical. et on aboutit à un dialogue de sourd. Nos propositions de concerts sont parfois dans les mains de mélomanes qui n'ont pas conscience du pouvoir qu'ils ont sur la programmation et sur les conséquences de leurs choix et leurs idées. Cela ne devrait pas s'improviser à ce point là.


Justement vous n'avez pas les mêmes contraintes !terminator2+ a écrit :si on a les mêmes contraintes et même plus qu'un orchestre permanent qui a une logique qui tourne bien en général. Un récital ou de la musique de chambre c'est bien plus risqué et pour peu que cela ne soit pas programmé dans un lieu qui n'a pas déjà toute une structure, le travail pour amener le public est bien plus énorme et incertain.
Un orchestre permanent (subventionné) a un répertoire diversifié car sa mission est d'offrir une programmation variée sur le territoire dont il dépend. L'offre doit se renouveler presque toutes les semaines et leur économie repose sur les subventions ce qui leur permet de proposer des places en deçà de leur coût réel.
Les ensembles intermittents sont sur un répertoire spécialisé, le taux de rentabilité n'est pas le même qu'un programme d'un permanent. En plus, c'est une économie de tournée.
C'est en tout ça que je disais que c'était différent. Vous n'avez pas du tout les mêmes contraintes à mon sens. Et ce sont les intermittents qui se montrent les plus créatifs en termes de solutions de financements.
Et en plus, vous n'avez pas du tout le même visibilité qu'eux. Ce que je trouve regrettable.
Pour ce qui est des concerts classiques : je suis résolument contre ! Au nom de quoi la culture devrait-elle être gratuite ?
La gratuité des musées à rapidement révélé son échec : pas de renouvellement du public, un premier pic de fréquentation puis, un gros flop et un manque à gagner pour les établissements. Surtout les plus petits qui n'ont pas les moyens d'organiser des collections temporaires, sésame pour faire revenir le public.
Nan mais sérieusement, les artistes et tous les professionnels qui gravitent autour ont besoin de gagner leur croûte.
La programmation vous dis-je !
