etude 3 popper
etude 3 popper
bonjour,
j ai recupéré l etude 3 de Popper, une des 40 etudes.
Je ne comprends pas si c'est normal:
j'ai quelques notes avec deux bemols: bb avant quelques notes,
est ce normal? Je n'ai jamais vu cela, est-ce un probleme d'impression? ou dois-je jouer un ton plus bas?
merci
j ai recupéré l etude 3 de Popper, une des 40 etudes.
Je ne comprends pas si c'est normal:
j'ai quelques notes avec deux bemols: bb avant quelques notes,
est ce normal? Je n'ai jamais vu cela, est-ce un probleme d'impression? ou dois-je jouer un ton plus bas?
merci
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Si si, ca existe en piano, quand dans une même mesure tu as par exemple un si bb (donc un la), et un si "double bécarre", ca donne finalement la - si. (pitié, me demande pas un scan, j'ai trop de partoche pour tout "palucher", mais au besoin, je te trouverais ca!)
Par contre, ces accidents ne sont jamais à la clef (ou du moins j'en ai jamais vu)
Par contre, ces accidents ne sont jamais à la clef (ou du moins j'en ai jamais vu)
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Ah ! vos surprises me laissent coi.
Quand on m'a mis au violoncelle , sur mon choix, j'ai du faire d'abord 2 ans en classe de solfège, avant d'être admis après examen en classe de violoncelle et à la condition d'entreprendre l'étude de la clé d'ut 4° ligne. Et cela a duré 5 ans en conservatoire, toujours des dictées, du déchiffrage chanté, quatuor vocal. autres prouesses.. et toutes les autres clés se permutant jusqu'à trois fois par mesure. Donc 7 clés au menu.
Et bien je vous assure que l'on se sent à l'aise, lorsque, au dernier instant le chef vous dit :" l'orchestre, un ton au-dessous". Tout cela parce que les choeurs (pas n'importe lesquels !) avaient appris l'oeuvre dans un autre ton.
Quant à ce qui se passe parfois dans la fosse d'orchestre, c'est du pareil au même. On n'a plus le temps de se poser des questions pour sauver le chanteur au risque de mettre en péril les musiciens et en particulier les cuivres ou autres vents.
Enfin ,et ce n'est pas grave, si vous ne savez pas que deux demi-tons chromatiques additionnés, font à quelques savarts près un ton, votre oreille vous rappelera ce qu'il fallait faire. C'est tout de même l'essentiel ; l'oreille ! Il faut quelques fois jouer les autodicdates. et on s'en porte aussi bien.
Point d'orgue final.
Quand on m'a mis au violoncelle , sur mon choix, j'ai du faire d'abord 2 ans en classe de solfège, avant d'être admis après examen en classe de violoncelle et à la condition d'entreprendre l'étude de la clé d'ut 4° ligne. Et cela a duré 5 ans en conservatoire, toujours des dictées, du déchiffrage chanté, quatuor vocal. autres prouesses.. et toutes les autres clés se permutant jusqu'à trois fois par mesure. Donc 7 clés au menu.
Et bien je vous assure que l'on se sent à l'aise, lorsque, au dernier instant le chef vous dit :" l'orchestre, un ton au-dessous". Tout cela parce que les choeurs (pas n'importe lesquels !) avaient appris l'oeuvre dans un autre ton.
Quant à ce qui se passe parfois dans la fosse d'orchestre, c'est du pareil au même. On n'a plus le temps de se poser des questions pour sauver le chanteur au risque de mettre en péril les musiciens et en particulier les cuivres ou autres vents.
Enfin ,et ce n'est pas grave, si vous ne savez pas que deux demi-tons chromatiques additionnés, font à quelques savarts près un ton, votre oreille vous rappelera ce qu'il fallait faire. C'est tout de même l'essentiel ; l'oreille ! Il faut quelques fois jouer les autodicdates. et on s'en porte aussi bien.
Point d'orgue final.
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Oh, non, pas le final, moi j'aime bien cette discussion (et ton post de sucroît!!!)Vivacello a écrit :Ah ! vos surprises me laissent coi.
Quand on m'a mis au violoncelle , sur mon choix, j'ai du faire d'abord 2 ans en classe de solfège, avant d'être admis après examen en classe de violoncelle et à la condition d'entreprendre l'étude de la clé d'ut 4° ligne. Et cela a duré 5 ans en conservatoire, toujours des dictées, du déchiffrage chanté, quatuor vocal. autres prouesses.. et toutes les autres clés se permutant jusqu'à trois fois par mesure. Donc 7 clés au menu.
Et bien je vous assure que l'on se sent à l'aise, lorsque, au dernier instant le chef vous dit :" l'orchestre, un ton au-dessous". Tout cela parce que les choeurs (pas n'importe lesquels !) avaient appris l'oeuvre dans un autre ton.
Quant à ce qui se passe parfois dans la fosse d'orchestre, c'est du pareil au même. On n'a plus le temps de se poser des questions pour sauver le chanteur au risque de mettre en péril les musiciens et en particulier les cuivres ou autres vents.
Enfin ,et ce n'est pas grave, si vous ne savez pas que deux demi-tons chromatiques additionnés, font à quelques savarts près un ton, votre oreille vous rappelera ce qu'il fallait faire. C'est tout de même l'essentiel ; l'oreille ! Il faut quelques fois jouer les autodicdates. et on s'en porte aussi bien.
Point d'orgue final.
- cellosoleil
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- Emiliane
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Le double b et le double # sont utilisés plutôt que la note "enharmonique" qu'on pourrait mettre à la place (si bb est enharmonique de la), pour des raisons de tonalité (et d'harmonie).
Un exemple facile : dans les gammes mineures, on a une altération accidentelle ascendante sur le 7è degré pour avoir une note sensible.
Dans les tonalités avec des #, à partir de 5# à la clé, ça nous fait des tonalités mineures comme sol# mineur, la note sensible est donc fa double dièse, ce n'est pas sol, même si on joue un sol sur l'instrument.
Le double bécarre, j'ai jamais vu ça !
Un bécarre suffit pour annuler toute altération, qu'elle soit simple ou double.
Sur ta partition, ce ne serait pas plutôt 2 bécarres pour 2 notes différentes, pour annuler une armure ?
Si tu as vraiment un double bécarre, ça doit être une erreur d'édition.
Un exemple facile : dans les gammes mineures, on a une altération accidentelle ascendante sur le 7è degré pour avoir une note sensible.
Dans les tonalités avec des #, à partir de 5# à la clé, ça nous fait des tonalités mineures comme sol# mineur, la note sensible est donc fa double dièse, ce n'est pas sol, même si on joue un sol sur l'instrument.
Le double bécarre, j'ai jamais vu ça !

Un bécarre suffit pour annuler toute altération, qu'elle soit simple ou double.
Sur ta partition, ce ne serait pas plutôt 2 bécarres pour 2 notes différentes, pour annuler une armure ?
Si tu as vraiment un double bécarre, ça doit être une erreur d'édition.

@+ Emiliane
"Soyez vilain ou soyez beau, pour la santé, c'est kif-kif bourricot."
Alphonse Allais
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- JBap
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Emiliane, j'ai déjà vu des double-bécarre, pour annuler un double-dièse ou double-bémol. C'est logique ! Et pour preuve, quand tu passes d'un double dièse à un simple dièse sur la même note, tu as un bécarre+un dièse... il est donc logique d'avoir 2 bécarres pour annuler les 2 dièses.
Les critiques sont comme les eunuques : ils savent, mais ne peuvent pas. S. Guitry