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par JBap » lun. oct. 29, 2018 4:26 pm
dosolrela, je suppose que si tu as ignoré ma question, c'est parce que tu ne connais pas la réponse, et ça ne t'est pas venu à l'esprit que d'autres gens avec d'autres intentions que des spéculateurs puissent être propriétaires d'objets d'Art de grande valeur. Les œuvres d'art, les instruments, beaucoup de ces pièces de valeur sont justement détenues par des institutions publiques, ou des fondations, qui les mettent à la disposition du public/des artistes.
Quant à la valeur financière qu'on leur prête, c'est comme absolument tout dans notre société, plus c'est rare et demandé, plus c'est cher, c'est la loi de l'offre et de la demande, et le marché de l'Art n'y échappe pas, c'est d'ailleurs bien pour cela que l'on parle de marché. C'est comme cela que fonctionne notre société, tu auras beau tourner les choses dans tous les sens, tu y reviendras. Ou alors, pose-toi la question inverse: quelle valeur doit alors avoir telle œuvre d'Art ou tel instrument? Qui doit la définir? Ou alors doit-on interdire d'attribuer une valeur pécuniaire à une œuvre d'Art dès lors que le créateur est mort? Mais alors, si des œuvres achetées à des créateurs pour leur permettre d'en vivre perdent toute valeur à leur mort, qui va acheter?...
Les critiques sont comme les eunuques : ils savent, mais ne peuvent pas. S. Guitry